L’EFT, une technique psycho-énergétique pour libérer les traumatismes
Le traumatisme est défini par le dictionnaire comme un “choc émotionnel violent”. En pratique, ce choc émotionnel n’est pas forcément violent, mais soudain et représente une situation, un événement, un fait dont je n’ai pas de stratégie pour me protéger. La particularité des traumatismes est qu’ils laissent une empreinte active et ne se rangent pas dans la case des souvenirs.
Quand on pense à un de nos traumatismes, la scène est très claire. Des odeurs, des sons, des goûts ou autre, peuvent raviver le traumatisme. Ainsi bien sûr un viol est un traumatisme, mais une interrogation orale qui se passe mal ou une dispute de nos parents peut aussi engendrer un traumatisme. Ce dernier va engendrer des lésions, une blessure, qui va rester active et impacter notre présent et notre futur, bien que souvent inconsciemment.
S’il s’agit parfois d’un traumatisme lié à une situation précise vécue de manière ponctuelle, le traumatisme peut également se créer suite à une répétition de situations directes ou indirectes (un proche qui a subi un traumatisme auquel je suis exposé de manière indirecte).
Exemples concrets de traumatismes adressés en EFT
- Exemple n°1 | Une personne vient me voir parce qu’elle a failli être violée à 10 ans. Elle est venue me voir, car elle s’est construite avec une mauvaise image d’elle-même, de la honte et la peur des hommes.
- Le contexte : un homme l’a suivie dans la rue et il l’a bloquée dans une porte cochère, il avait un bâton. Elle était toute petite, mais s’est débattue. Et s’est mise à courir, elle est rentrée chez elle, mais a eu trop honte pour en parler à sa mère.
- L’accompagnement pour libérer le trauma avec l’EFT : cela a changé son rapport à elle-même, à son corps (elle était très mince et s’est autorisée à avoir des formes) et à poser ses limites avec son entourage. Elle a aussi compris à quel point elle était forte et courageuse, a construit une autre image d’elle-même.
- Exemple n°2 | Une femme est venue me voir, car elle avait été violée à 23 ans par un de ses voisins de 13 ans (très grand et très fort).
- Le contexte : elle est venue consulter 20 ans après parce que son fils allait avoir 13 ans.
- L’accompagnement avec l’EFT : nous avons tapoté (fait de l’EFT) sur la scène et elle a compris que si elle s’était débattu, ça aurait été pire car il était drogué et armé. Elle est allée au bout de sa colère contre cet homme et a confié sa vengeance à plus grand qu’elle, une justice “divine”. La séance lui a permis de lâcher l’idée que tous les hommes étaient des prédateurs dangereux. Elle est revenue 3 semaines plus tard et m’a raconté que dès le lendemain de la séance, elle s’était réveillée sans penser à son agresseur. Elle a attendu quelques jours pour y croire et a ressenti le bonheur de ne plus penser/être envahie par son énergie tous les matins. Elle a retrouvé sa féminité et a retrouvé confiance dans les hommes.
- Exemple n°3 | Une personne est venue me voir parce qu’elle avait vu ses parents se disputer violemment et avait cru à 10 ans que son père allait tuer sa mère.
- Le contexte : nous avons tapoté sur la scène, libéré les images qui étaient trop présentes dans sa vie. Ses parents sont toujours vivants et ensemble. Nous avons travaillé sur le modèle de couple laissé par ses parents.
- L’accompagnement en EFT : elle a lâché sa mission de “sauver” sa mère contre son gré (elle est toujours avec son père.) Elle a lâché ses croyances sur les hommes et a pu rencontrer quelqu’un et vivre avec lui (ce qui n’avait jamais été le cas avant.)
Plusieurs formules pour être accompagnés en EFT : à travers un accompagnement complet, (groupes de suivi ou retraites) ou avec le suivi individuel par mail. Il est également possible de se former à l’EFT pour pratiquer ou exercer, et il existe un atelier en ligne dédié à « apaiser ses émotions au quotidien » en toute autonomie.
Rappel : avertissement médical
“Bien que l’EFT ait produit des résultats cliniques remarquables, elle doit toujours être considérée dans son étape expérimentale et ne se substitue pas à la médecine traditionnelle occidentale. Cette démarche peut être entreprise en coopération avec les médecins et les professionnels de santé dans une recherche mutuelle du bien-être optimum.”